Les médicaments en vente libre restent trop chers selon 67% des Belges ​

Les prix pourraient baisser considérablement en ouvrant le marché

  • Plus de 80 % des personnes interrogées jugent inacceptable de payer au moins trois fois plus cher que les Néerlandais pour des médicaments en vente libre tels que le paracétamol. 
  • La moitié des Belges souhaitent que les médicaments délivrés sans ordonnance en Belgique ne soient pas uniquement disponibles/vendus en pharmacie.
  • Plus de la moitié des Belges achètent occasionnellement en ligne des médicaments en vente libre auprès de pharmaciens (sans recevoir de conseil).

Les médicaments en vente libre comme le paracétamol sont au moins trois fois plus chers en Belgique qu'aux Pays-Bas, où ils peuvent également être vendus par les drogueries. Une situation inacceptable selon quatre Belges sur cinq. C’est ce qui ressort d’une étude d’IPSOS I&O commandée par Kruidvat à l’occasion de la journée de l’automédication le 24 juillet.

Trop chers

Les médicaments qui ne nécessitent pas de prescription médicale sont trop chers. C’est l’avis d’une large majorité (67 %) des Belges, selon une étude récente menée par IPSOS I&O auprès de 1000 Belges. Alors que la vente de ces médicaments en vente libre est uniquement autorisée en pharmacie en Belgique, les drogueries sont autorisées à les vendre aux Pays-Bas. Cela entraîne souvent une différence de prix considérable, comme pour le paracétamol par exemple. La version générique est en Belgique cinq fois plus chère qu’une version comparable aux Pays-Bas.

Inacceptable

Plus de huit Belges sur dix attendent du gouvernement qu'il prenne des mesures pour rendre les médicaments délivrés sans ordonnance moins chers. En outre, la moitié d'entre eux estime qu'il n'est pas normal que les médicaments délivrés sans ordonnance en Belgique ne puissent être vendus qu'en pharmacie. Deux tiers sont convaincus que le prix de ces médicaments baisserait s'ils étaient également disponibles dans les drogueries ou les supermarchés. 

L'achat en ligne de médicaments en vente libre est bien établi : la moitié des Belges achètent en ligne auprès de pharmacies. Un tiers de ce groupe le fait au moins une fois par trimestre, un cinquième même une fois par mois. Cependant, l’obligation de conseil personnalisé à laquelle le pharmacien est légalement tenu se perd en ligne.

Libéralisation du marché

Kruidvat est l’un des détaillants qui vend de manière responsable des médicaments en vente libre aux Pays-Bas depuis la fin des années 70. En Belgique, le détaillant en pleine croissance compte désormais plus de 300 magasins répartis en Flandre, Wallonie et Bruxelles.

Aux Pays-Bas, la grande majorité des ventes de médicaments en automédication se fait via les chaînes de drogueries”, déclare Bert Verhoef, Managing Director Kruidvat Belgique. “Si cela était également possible en Belgique, les prix baisseraient considérablement. Notre enquête montre une fois de plus que les Belges attendent toujours du gouvernement qu'il fasse quelque chose pour lutter contre les prix élevés. Quatre-vingts pour cent d'entre eux attendent des mesures pour rendre les médicaments en vente libre plus abordables. Il s'agit là, à notre avis, d'une opportunité importante pour le gouvernement belge. L'ouverture du marché, de manière responsable, rendrait les soins de santé en Belgique plus abordables et plus accessibles. Et cela est plus important que jamais en période d'inflation.

Utilisation responsable

L'une des préoccupations liées à l'ouverture du marché en Belgique est l'utilisation responsable de l'automédication et le besoin de conseils. Verhoef : "L'utilisation responsable est très importante pour nous. Nous employons plus de 4 000 droguistes diplômés aux Pays-Bas, qui fournissent à nos clients les conseils appropriés. Ces conseils peuvent également consister à orienter le client vers un médecin généraliste. En outre, pour garantir que la vente de paracétamol, par exemple, l'un de nos produits les plus vendus, reste responsable et sûre, seul un nombre maximum de doses par produit peut être vendu aux Pays-Bas."

Dominique Vandijck, Professeur d'économie de la santé à l'Université de Gand (UGent), estime que la vente libre de médicaments en vente libre est une opportunité pour les patients et le gouvernement : "Kruidvat touche une grande partie de la population grâce à son grand nombre de points de vente et peut proposer des médicaments en vente libre à un prix beaucoup moins élevé. C'est une bonne chose, à condition que Kruidvat puisse fournir des conseils sur leur utilisation correcte. Organiser des formations pour les professionnels formés à cet effet, comme le fait Kruidvat aux Pays-Bas, est une excellente idée. Un dépliant numérique peut également être très utile pour informer correctement les gens. Fournir des conseils gratuits et de qualité sur le bon usage des médicaments en vente libre permet d'améliorer l'accès à ce type de médicaments et les connaissances de base de la population. De cette manière, les patients peuvent obtenir les bonnes informations le plus facilement possible.”


À propos de l'étude : L’étude a été réalisée par IPSOS I&O du 19 juin au 1er juillet, auprès de 1000 Belges, représentatifs par âge, sexe et région.


Jens Van Herp

Senior consultant, PR Brum Smith

Jose Mes

PR Manager & Internal Communication, A.S. Watson Benelux

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À propos de Kruidvat

Avec plus de 1 250 magasins et 25 000 collaborateurs dévoués aux Pays-Bas et en Belgique, Kruidvat est le leader incontesté du marché de la santé et de la beauté. Kruidvat s'engage à rendre la santé, la beauté et le bien-être accessibles à tous. Sous sa devise "Toujours surprenant et avantageux", la chaîne de drogueries propose un large éventail de produits de santé, de beauté et d'articles pour bébé, alliant abordabilité, diversité et haute qualité. Cette offre est complétée par une gamme étendue et surprenante de produits, permettant ainsi à chacun de trouver ce dont il a besoin.