La précarité des soins entraîne l'isolement social
62 % des Belges confrontés à la précarité des soins se sentent exclus
La précarité des soins plonge des milliers de Belges dans l’isolement social et la solitude. L’impact sur le bien-être mental est considérable : parmi les personnes confrontées à la précarité des soins, 72 % se déclarent plus ou moins seules, et 62 % se sentent exclues. De plus, une personne sur cinq réduit drastiquement ses interactions sociales, évitant les rencontres entre amis ou les fêtes de famille. Ces constats proviennent du Baromètre de la précarité des soins*, l’enquête annuelle menée par Ipsos I&O pour le compte de Kruidvat et de la Fédération belge des Banques Alimentaires.
Une précarité qui touche toutes les générations
Ce phénomène, qui concerne environ un adulte belge sur quatre, se définit par l'impossibilité, faute de moyens, de s'acheter des produits d'hygiène essentiels (dentifrice, lessive, déodorant) de manière ponctuelle ou répétée. Les effets de cette précarité varient selon l’âge. Plus d’un quart des 18-35 ans déclarent avoir abandonné la pratique d’une activité sportive à cause de cette précarité. Parmi les jeunes femmes (18-25 ans), 59 % déclarent ne pas pouvoir acheter de produits menstruels chaque mois, et un cinquième d'entre elles avouent les utiliser plus longtemps que ce qui est recommandé.
Chez les jeunes adultes (26-35 ans) confrontés à la précarité des soins, 35 % en subissent régulièrement les conséquences sociales, notamment l’isolement. De plus, cette précarité a un impact négatif sur leurs opportunités éducatives ou professionnelles. Mais cette problématique concerne également les publics plus âgés : un cinquième des personnes de 66 ans et plus évitent les moments sociaux tels que les anniversaires, les réunions de famille ou les fêtes en raison du manque de soins.
Marc Mertens, directeur général de la Fédération belge des Banques Alimentaires, souligne : « L’isolement social lié à la précarité des soins est un fléau silencieux qui touche notre société. Par honte, les gens se retirent de la vie sociale, ce qui augmente le risque de solitude et d’autres conséquences psychologiques. »
Une meilleure compréhension des conséquences sociales et psychologiques
Sarah (38 ans) connaît trop bien cet isolement social. Faute de moyens, elle ne peut pas toujours acheter des produits de soins, ce qui l'incite à éviter les interactions sociales. Elle témoigne :
« Un jour, quelqu’un m’a dit que mes cheveux sentaient mauvais, j’ai voulu disparaître. Cette remarque continue de me hanter. Depuis, il m’arrive d’inventer des excuses pour ne pas sortir, par peur que les gens le remarquent. En réalité, j’en ai envie, mais je n'ai pas le courage, alors je reste chez moi. »
Eddy (61 ans) partage également son expérience :
« Par temps chaud, surtout dans les transports en commun, je m’inquiète de l’odeur que je pourrais dégager. Les regards me blessent, j’ai l’impression d’être jugé pour quelque chose qui me dépasse. Souvent, la honte me pousse à rester chez moi. »
Sarah et Eddy plaident pour une meilleure compréhension des conséquences sociales et mentales du manque de soins. En mettant ce problème en lumière, ils espèrent que celles et ceux qui vivent la même réalité ne seront pas oubliés.
Contribuer à la cause via les « Promos Solidaires »
Bert Verhoef, Directeur général de Kruidvat Belgique :
« La sensibilisation à la précarité des soins est un combat quotidien. Nous le faisons toute l’année grâce aux dons de cartes Kruidvat Health & Beauty et à des campagnes dédiées. Notre nouvelle campagne s'articule autour d'une vidéo forte, «La précarité des soins vous isole de plus en plus », visible à la télévision, sur les réseaux sociaux et via nos canaux en ligne. Kruidvat organise également les « Promos Solidaires » du 20 octobre au 2 novembre. Le principe est simple : pour l'achat d'un produit participant, le client reçoit un produit offert, et un troisième produit est offert par Kruidvat, en collaboration avec ses partenaires, à des familles dans le besoin via la Fédération belge des Banques Alimentaires. Les précédentes éditions ont déjà permis de récolter des centaines de milliers de produits au profit des Banques Alimentaires. »
En outre, des milliers de personnes reçoivent, via la Fédération belge des Banques Alimentaires, une carte Kruidvat Health & Beauty d’une valeur de 25 €, leur permettant d’acheter des produits de soins personnels dans les magasins Kruidvat. Les membres du Kruidvat Club peuvent également donner leurs points de fidélité aux Banques Alimentaires, et Kruidvat en double la valeur.
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*Le Baromètre annuel de la précarité des soins est une étude menée par Ipsos I&O à la demande de Kruidvat et de la Fédération belge des Banques Alimentaires. Cette enquête dresse un aperçu du niveau de précarité des soins dont souffrent les Belges. On parle de précarité des soins lorsque, au cours des douze derniers mois, une personne n’a pas pu acheter, de manière ponctuelle ou régulière, des produits de soins essentiels tels que du dentifrice, de la lessive ou du déodorant, en raison d’un manque de moyens financiers.
Responsabilité de l'étude
Les données proviennent d'une étude en ligne menée par Ipsos I&O auprès de consommateurs non confrontés à la précarité sociale (n=1000) et de ceux qui y sont confrontés (n=500). L'étude est représentative en termes de sexe, d'âge (18-65 ans) et de région. Les données ont été collectées entre le 3 et le 9 avril 2025. Pour plus d'informations sur l'étude, veuillez contacter Paulien Schieven (Chief Client Officer) à l'adresse paulien.schieven@ipsos.com.
Pour plus d'informations
Sander Khouw / José Mes
AS Watson Health & Beauty Benelux / Afdeling Corporate Communicatie
+31 318 579 597 | pers@nl.aswatson.com